Un œil distrait ne verrait dans Dead Cities (Guillaume Greff)
qu’une ville banale comme il en existe des centaines un peu partout en
France, en Allemagne ou au Benelux. Mais à y regarder, l'absence de
présence humaine brouille la lecture et bientôt un étrange trouble
gagne. Ce qu'est un camp d'entraînement militaire — une unité
d’habitation artificielle où l’armée française expérimente diverses
tactiques de combat en milieu urbain — Guillaume Greff l'a figé en 2010.
Les enceintes que franchit Nicolas Waltefaugle sont, elles, de toute autre nature. De ce côté de La Palissade, c'est le portrait d’œuvres architecturales que cet arpenteur s'exerce à capturer dans la plus grande liberté ; un « état de chantier [...] Se construit ici une autre architecture, celle du photographe qui nous emmène vers l’album de famille [...] ces actes devenus disparus, ces dessous oubliés, ces filiations imaginables, cet « en train de... », cet état de gestation du monde et de ses occupants. » (Thierry Boucton)
Expo jusqu'au 31 octobre.
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