| Théâtre | DON QUICHOTTE OU LE VERTIGE DE SANCHO RÉGIS HÉBETTE, CIE PUBLIC CHÉRI |
Mercredi 07 Janvier 2015 à 20 H 30Jeudi 08 Janvier 2015 à 19 H 00
Vendredi 09 Janvier 2015 à 20 H 30
Durée : 1h45
d'après : Miguel de Cervantes
traduction : Aline Schulman (éd. du Seuil)
adaptation, mise en scène, scénographie : Régis Hébette
avec : Pascal Bernier, Marc Bertin (en alternance avec Régis Hebette), Fabrice Clément, Sylvain Dumont
collaboration à la dramaturgie : Gilles Aufray
conception lumière : Saïd Lahmar
conception son : Marc Bertin, Fabrice Clément, Sylvain Dumont
costumes : Delphine Brouard
accessoires sonores avec le concours de : Benoît Poulain
crédit photo : Christian Berthelot
“Don Quichotte, qu’est-ce que c’est ? C’est pas du tout un type qui se trompe. C’est pas du tout le type qui a des hallucinations, du moins il a des hallucinations mais c’est un grand voyant, c’est un visionnaire. Ça ne l’empêche pas d’être très drôle hein ! Tout ça c’est très drôle tout ce que je vous raconte. Je sais pas si vous y êtes bien sensibles mais c’est extrêmement drôle… un visionnaire... Oui il est halluciné ! Évidemment quand on voit ce qu’il y a derrière les choses, on est halluciné.” (Gilles Deleuze)
1605 : le monde occidental bascule vers le pragmatisme rationaliste et l’efficacité. Pour combattre ce nouvel « âge de fer » et « les temps calamiteux » qu’il promeut, le modeste seigneur Quesada décide de se faire armer chevalier et de devenir Don Quichotte. Le paysan Sancho Panza accepte de devenir son écuyer et de l’accompagner dans son invraisemblable mission. Inaptes à l’aventure l’un sans l’autre, ils s’ouvrent ensemble les portes d’une immortelle renommée. Le roman de Cervantès n’est pas une apologie du rêve, mais l’affirmation poétique du pouvoir de transformation que recèlent nos imaginaires. Ce ne sont pas les idées de notre chevalier qui le rendent admirable, elles sont bien trop paradoxales, et ce ne sont pas non plus ses combats car malgré son courage il s’y montre bien trop souvent pathétique ; ce qui fait de Don Quichotte une figure troublante et dynamique, c’est sa capacité à répondre « mot pour mot, fiction pour fiction » au discours de son temps. Aux côtés d’un maître halluciné, Sancho va connaître une expérience initiatique qui le transformera. Don Quichotte ou le vertige de Sancho est le récit de cette transformation.
1605 : le monde occidental bascule vers le pragmatisme rationaliste et l’efficacité. Pour combattre ce nouvel « âge de fer » et « les temps calamiteux » qu’il promeut, le modeste seigneur Quesada décide de se faire armer chevalier et de devenir Don Quichotte. Le paysan Sancho Panza accepte de devenir son écuyer et de l’accompagner dans son invraisemblable mission. Inaptes à l’aventure l’un sans l’autre, ils s’ouvrent ensemble les portes d’une immortelle renommée. Le roman de Cervantès n’est pas une apologie du rêve, mais l’affirmation poétique du pouvoir de transformation que recèlent nos imaginaires. Ce ne sont pas les idées de notre chevalier qui le rendent admirable, elles sont bien trop paradoxales, et ce ne sont pas non plus ses combats car malgré son courage il s’y montre bien trop souvent pathétique ; ce qui fait de Don Quichotte une figure troublante et dynamique, c’est sa capacité à répondre « mot pour mot, fiction pour fiction » au discours de son temps. Aux côtés d’un maître halluciné, Sancho va connaître une expérience initiatique qui le transformera. Don Quichotte ou le vertige de Sancho est le récit de cette transformation.
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